Propriétaires successifs

 
Mathilde MARTIN, la femme sur la photo, est née le 17 juillet 1867 et décédée en 1952.

Elle a épousé Maître FOUCHÉ à Saint-Georges le 16 juin 1885. À cette époque Saint-Georges - Le Thoureil était une seule et même commune.

Le couple n’a pas eu d’enfants.


Mathilde avait reçu pour moitié avec sa soeur Victoire le Moulin de la Lussière par héritage.


Son grand-père, Jean PREAU était meunier, propriétaire de moulin à La Lussière comme cela est signalé dans l’acte de mariage de Victoire Perrine PREAU, sa mère. (Voir en bas de page)

Il n’est pas fait mention de quel moulin il était propriétaire, mais la présence de Mathilde sur cette photo semble indiquer qu’il s’agit bien de notre moulin.


Mathilde MARTIN et son époux Maître FOUCHET, notaire à la Genaudière, Saint-Georges-des-Sept-Voies, sont tous deux décédés sans laisser d’enfants.

Le Moulin de la Lussière est passé par héritage après le décès de Victoire à ses enfants.


Lors de la vente du moulin à M. BOURDIN, les vendeurs mentionnés sur le fragment d’acte en ma possession sont le fils de Victoire encore en vie, Lucien GUITTONNEAU, sa petite fille (la fille de sa fille Marie Eugénie Angèle GUITTONNEAU, épouse GENOIS) dont je ne connais pas le nom, ainsi que pour un quart au mari de Marie Eugénie Angèle GUITTONNEAU qui en avait un quart en usufruit.

Mathilde semble avoir été présente et signataire à la vente.

L’acte serait à l’étude de Maître SAULNIER. (à vérifier)



Traduction de l’acte de mariage de Louis MARTIN et PREAU Victoire Perrine :

L’an mil huit cent cinquante huit le quinze juin à neuf heures du matin, par devant nous Jules POITEVIN (? je pense), maire et officier de l’état civil de la commune de Saint Georges le Thoureil, arrondissement de Saumur, département de Maine et Loire, soussigné, ont comparu dans la maison commune, les portes ouverts, monsieur Louis Martin, cultivateur, né à Saint-Maur, actuellement de Saint-Georges le Thoureil et y demeurant, né dit y a (? raturé) le vingt janvier mil huit cent trente trois, fils majeur de monsieur Pïerre Martin, propriétaire et de Magdeleine Moron sans profession, demeurant dans cette commune, ici présents et consentants d’une part et demoiselle Victoire Perrine Preau, sans profession, demeurant dans cette commune chez son père et sa mère, née à Saint Georges des Sept Voies le onze mars mil huit cent trente quatre, fille majeure du sieur Jean Preau, propriétaire meunier  et de Perrine Bouët sans profession, ici présents et consentants comme il appart pour les registres de l’état civil déposés aux archives de cette mairie d’autre part, lesquels sont  (sans, sous ?) l’autorisation de leurs pères et leurs mères , nous ont requis de procéder à la célébration du mariage projeté entre eux, dont les publications ont eu lieu dans ladite commune de Saint Georges le Thoureil les dimanches trente mai et six juin dernier, où les (?) deux publications est resté affichée pendant l’intervalle, sans qu’aucune opposition ne  nous ont été notifiée faisant droit à la réquisition des futurs nous avons demandé aux  ... s’ils avaient fait un contrat de mariage , par leur réponse négative nous avons demandé aux pères et mères des ... s’ils consentaient au mariage de leurs enfants, ayant reçu une réponse affirmative nous avons donné à haute et intelligible voix lecture des actes sus relatés ainsi que du chapitre six, titre... (suite manquante)

Voir à la Mairie du Thoureil.